Petit frère
Depuis l’arrivée du petit frère,
Toute ma vie est à l’envers!
J’ignore comment ce p’tit bout du nez
Peut si bien contrôler la maisonnée.
Maman passe ses pleines journées
À faire manger, à dorloter,
À consoler ce petit roi
Qui est la grosseur de dix pois!
Les nuits calmes sont terminées
À toute heure, j’entends pleurer
Finis les dodos sans réveil
Papa me dit : « Bouche tes oreilles! »
Facile à dire, difficile à faire
Quel moyen prendre pour le faire taire?
« Maman, s’il te plaît, puis-je le bercer?
« Non! » me dit-elle . « Va te coucher
Demain, l’école, y’as-tu pensé?
Il faut dormir, sans plus tarder,
Pour mieux apprendre tes leçons.
Non, tu ne peux rester à la maison. »
Ce petit refrain, je l’ai entendu.
Des mois durant, c’est ce que j’ai vécu.
Petit frère grandit, les pleurs finissent
Hélas! d’autres problèmes surgissent.
Haut comme trois pommes, il sème la terreur.
Ma porte de chambre reste ouverte par malheur,
Toute la journée, petit frère fait ravage.
Après l’école, j’évalue les dommages.
Oh non! Où est mon garage argenté
qui abrite mon immense camion de pompier?
Et mes autos de course électroniques,
Disparues avec mon avion supersonique?
Au désespoir, je hurle : « Maman,
Qu’est-ce que je vais faire de cet enfant!
Il chavire toute mon existence;
Je vais le mettre en pénitence.
Mais comme je m’apprête à le gronder,
Petit frère accourt plein d’amour dans les yeux.
À l’instant même, je comprends
Tout le bonheur que m’apporte cet enfant.
Depuis l’arrivée du petit frère,
Toute ma vie est à l’envers!
J’ignore comment ce p’tit bout du nez
Peut si bien contrôler la maisonnée.
Maman passe ses pleines journées
À faire manger, à dorloter,
À consoler ce petit roi
Qui est la grosseur de dix pois!
Les nuits calmes sont terminées
À toute heure, j’entends pleurer
Finis les dodos sans réveil
Papa me dit : « Bouche tes oreilles! »
Facile à dire, difficile à faire
Quel moyen prendre pour le faire taire?
« Maman, s’il te plaît, puis-je le bercer?
« Non! » me dit-elle . « Va te coucher
Demain, l’école, y’as-tu pensé?
Il faut dormir, sans plus tarder,
Pour mieux apprendre tes leçons.
Non, tu ne peux rester à la maison. »
Ce petit refrain, je l’ai entendu.
Des mois durant, c’est ce que j’ai vécu.
Petit frère grandit, les pleurs finissent
Hélas! d’autres problèmes surgissent.
Haut comme trois pommes, il sème la terreur.
Ma porte de chambre reste ouverte par malheur,
Toute la journée, petit frère fait ravage.
Après l’école, j’évalue les dommages.
Oh non! Où est mon garage argenté
qui abrite mon immense camion de pompier?
Et mes autos de course électroniques,
Disparues avec mon avion supersonique?
Au désespoir, je hurle : « Maman,
Qu’est-ce que je vais faire de cet enfant!
Il chavire toute mon existence;
Je vais le mettre en pénitence.
Mais comme je m’apprête à le gronder,
Petit frère accourt plein d’amour dans les yeux.
À l’instant même, je comprends
Tout le bonheur que m’apporte cet enfant.
Raymonde Gaudette
Copyright © 2010 R.Gaudette